Astier, Marcel

Né à Privas le 7 janvier 1885. Licencié en droit et docteur en médecine, Marcel Astier travaille tout d'abord sur le vignoble familial et s'investit dans le développement régional (hydraulique, enseignement, reprise de l'élevage du ver à soie). Fils de François Astier, fondateur de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Midi, il en est lui-même administrateur et entame une carrière de responsable agricole (secrétaire général de la Société ardéchoise d'encouragement à l'agriculture, membre du Conseil supérieur de l'agriculture, président du Comité national de la sériciculture). Sa carrière politique le voit tour à tour maire de Soyons, député de l'Ardèche de 1924 à 1928 (sur sa proposition est adopté un amendement de  la loi de finance de 1927 visant à l'exonération du Crédit agricole de l'impôt sur les revenus des créances, dépôts et cautionnements), puis sénateur de 1938 à 1940. Il vote contre les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et s'écrie à cette occasion "Vive la République quand même". Entré dans la Résistance, il rejoint Alger où il siège à l'Assemblée consultative provisoire (président de la commission de l'agriculture) où il prépare les projets de prêts d'installation aux jeunes agriculteurs. En 1945, il est nommé président de la Caisse nationale de crédit agricole et de la Caisse centrale de la mutualité. Il décède en 1947.